Troublante vision d'une montagne dans la région de Yeï Lulu Loga (Niger), quand souffle le vent du sud. C'est d'abord une brise légère, puis la force du vent augmente, pris d'une rage effrayante. Alors les formes des choses s'estompent, le profil des montagnes évoque quelque paysage lunaire. La poussière mêlée au sable monte jusqu'à 3000 mètres d'altitude. - Tchad - 1967

Pointes de flèches néolithiques trouvées près de la balise Berliet 12, près des montagnes Yeï Lulu Loga, à la frontière avec le Tchad - Niger oriental - Tchad - 1967

A l'entrée d'Enneri Blaka, un oued sec situé sur le plateau du Djado, au nord-est du Niger. Il se situe dans le prolongement nord de la vallée du Kaouar, connue pour ses salines et ses oasis comme Bilma. Dans ses environs, on trouve de nombreuses peintures rupestres et des vestiges préhistoriques, ainsi qu'une formation rocheuse connue sous le nom de "sous-marin". L'Enneri Blaka se termine dans le grand désert de sable de Ténéré. A environ 50 km au sud-ouest se trouve la célèbre oasis de Chirfa. - Enneri Blaka - Niger - 1975

Dans l'Enneri Blaka, en route vers le sous-marin. - Niger - 1968

Le "sous-marin" de l'Enneri Blaka doit son nom à la forme qu'il évoque. En réalité, l'Enneri est un wadi, une rivière. Sur la photo, on voit les quatre Landrovers du 18e voyage, dirigé par Maximilien Bruggmann. Lors de ce voyage, 3 nouveaux sites ont été documentés. - Enneri Blaka - Niger - 1975

On pourrait croire que l'on voit l'imposante tour de commandement d'un sous-marin émerger d'un océan de sable. En réalité, l'Enneri Blaka est un oued, une rivière. Mais à la place de l'eau, il n'y a aujourd'hui que du sable. - Niger - 1975

Traces dans le sable sur le chemin du sous-marin. Deux Land Rover ont participé à l'expédition "Mission Blaka" de 1968/1969. Sept sites préhistoriques ont été découverts. - Enneri Blaka - Niger - 1968

Le «sous-marin du Blaka» doit son nom à la forme qu'il évoque. Ne croirait-on pas voir émerger dans un océan de sable le kiosque puissant d'un submersible? En réalité, l'enneri c'est l'oued, la rivière, mais ici rien n'a coulé depuis très longtemps dans le lit calciné au milieu duquel se dresse ce curieux rocher, et le «sous-marin» est à jamais pétrifié. Rarement une région a été plus frappée de stérilité que celle où se situe le Blaka. Pas le moindre arbuste n'y pousse, pas même une touffe d'herbe, et les méharistes qui l'on abordée en parlent comme d'un enfer sans eau et sans le moindre espoir de vie... Pourtant, ici comme en tant d'autres points, les pasteurs ont gardé leurs troupeaux. Au campement, leur existence paisible se déroulait sans heurts et des artistes locaux ont orné de jolies gravures et de fines peintures les parois des abris et les surfaces lisses du rocher. Qu'on y trouve des représentations de rhinocéros laisse supposer qu'à proximité du site existait un lac ... Mais il faut une solide imagination et l'irrécusable preuve d'une vertèbre de gros poisson trouvée dans le sable pour y croire. C'est dans le grand abri du «sous-marin du Blaka» qu'a été découverte une magnifique représentation de biche, blanche et ocre, qui évoque avec une étonnante précision des œuvres similaires de l'art pariétal sud-africain. Convergence ou influence? Il est impossible de répondre à cette question dans l'état actuel de nos connaissances. - Niger - 1968

Biche-Robert – Site 1 – Enneri Blaka. Peinture ancienne figurant dans l'abri sous roche du « Sous-marin ». Outre la beauté de l'œuvre, il faut noter la présence de cet herbivore nettement méridional en un lieu où il ne se rencontre plus. Longueur : 0,25 m. – Enneri Blaka - Niger - 1968

Ambiance du soir au-dessus de l'Enneri Blaka. Vue depuis le camp de base du sous-marin. - Niger - 1968

Le ciel de ce paysage est le ciel dont rêve le poète. La palette multicolore de cette nature morte est d'une incroyable richesse. Le rocher émerge d'une mer de sable et bien que perdu dans le nord-est du Niger, la sévère beauté de l'Enneri Blaka est de celles que l'on n'oublie pas. - Niger - 1968

Sable vierge - vue depuis le camp de base du sous-marin. - Enneri Blaka - Niger - 1975

Vue depuis le camp de base du sous-marin. - Enneri Blaka - Niger - 1975

"Le gran cirque" - Une section d'Enneri Blaka ressemble à un grand cercle dans lequel il y a de grandes formations rocheuses, comme des îles dans la mer. - Enneri Blaka - Niger - 1968

L'eau ne coule plus dans l’oued Enneri Blaka. En revanche, le vent constant a transformé le sable en vagues. - Enneri Blaka - Niger - 1969

Le Sahara n'est un désert au sens précis du terme que pour ceux qui ne l'ont jamais vu. La moindre pluie, la plus pauvre humidité, le plus petit trou d'eau sont les prétextes d'une ravissante végétation qui étonne toujours le voyageur. Et quel grouillement de vie se développe alors autour de la plante fraîche éclose ... Le vent lui-même l'oblige à inscrire le sens trop régulier de sa course en se servant des frêles tiges d'«herbe à gazelle» en guise de compas. - Enneri Blaka -Niger - 1975

Dunes de sable et rochers à Enneri Blaka - Niger - 1968

Dunes de sable et rochers à Enneri Blaka - Site 1 - Niger - 1968

Deux rhinocéros gravés au trait. De la corne droite à la queue gauche : 0,84 m. - Site 1 dans l'abri sous roche du « Sous-marin ». - Enneri Blaka - Niger – 1968

Dunes de sable et rochers à Enneri Blaka - Niger - 1968

Vue du site 4 - Des girafes au style rigide et décadent ont été gravées dans la roche. La plus grande girafe mesure 1,05 m de haut. - Enneri Blaka - Niger - 1967

L'Enneri Blaka se situe dans le massif peu élevé du Djado, partie nord-est de la République du Niger. 1956, les méharistes Lamothe et Moreau avaient remarqué sur un grand rocher isolé de l'Enneri Blaka, différentes gravures rupestres et les avaient signalées. En 1960 lors du passage de la Mission Berliet-Ténéré quelques membres allaient dresser un inventaire de ce site intéressant. Ils ont surnommé ce rocher d'aspect singulier "Le sous-marin", et l'ont appelé site Blaka 1. Dans les environs ils ont découvert deux autres stations intéressantes. Lors de la Mission T4 de 1966/67, nous avons visité les trois sites découverts par la mission Berliet afin de réaliser des films et des photos. A quelques 1700 m au nord du "sous-marin", nous avons trouvé une nouvelle station que nous avons nommé Site 4. Il s'agissait d'un très grand éléphant martelé. Nous n'avons pas pu poursuivre nos recherches dans cette zone, car nous manquions d'essence et de temps pour nous rendre dans les montagnes du Tibesti, au nord du Tchad. Une idée est née : Il fallait retourner, fouiller à fond l’Enneri Blaka où il était fort probable que nous découvrions d'autres sites inédits. En 1968/69, pendant la mission Blaka, 7 autres stations ont été trouvées et documentées (Voir plan). Notre dernière mission d'exploration d'Enneri Blaka a eu lieu en 1975. Trois nouvelles stations ont été découvertes. Jusqu'à cette date, 14 stations au total ont été documentées.

Vue du site 4 - Des girafes au style rigide et décadent ont été gravées dans la roche. La plus grande girafe mesure 1,05 m de haut. - Enneri Blaka - Niger - 1968

Arbuste desséché par le soleil, trouvé à la station 4 - Enneri Blaka - Niger - 1968

Le «site 5» de l'enneri Blaka, découvert en 1968 par la mission Blaka, nous a gardé intact un abri sous roche où vécurent des hommes néolithiques env. 5000 ans av. J.-C. Au premier plan, on peut voir un broyeur abandonné au centre d'une aire de broyage aménagée à même le banc rocheux. De l'autre côté de la vallée, une autre falaise, aride, brûlée, stérile. Mais on peut imaginer sans se tromper que, au temps où les hommes vivaient au Blaka, l'enneri (oued) coulait entre de vertes rives. - Enneri Blaka - Niger - 1968

Sur le côté opposé de la vallée se trouve le site 7. Il est situé dans le tiers gauche, à droite de la pierre éclairée par le soleil. - Enneri Blaka - Niger - 1968

L'île ouest dans le grand manège. Le site 8 se trouve dans un abri de ces rochers. - Enneri Blaka - Niger - 1968

Une autre vue de l'île ouest dans le grand manège. Ici, le site 8 se trouve dans un abri de ces rochers. - Enneri Blaka - Niger - 1968

Dunes de sable avec vagues et rochers à Enneri Blaka - Niger - 1968

Le grand abri avec des peintures du site 10 d'Enneri Blaka en République du Niger est un autre exemple des lieux qu'affectionnèrent les hommes du Néolithique. De très bons détails des peintures qui ornent ces abris sont visibles sur les images SAR-117, SAR-119 et SAR-121 du chapitre "Sahara Art Rupestre". - Enneri Blaka - Niger – 1968

Nous avons déjà montré l'extérieur de la niche rocheuse du site 10 d'Enneri Blaka dans la photo précédente. Voici maintenant la vue de l'intérieur. On remarque en haut à gauche le bord de la grande peinture représentant des bovins tournés vers le désert immobile et stérile. La grotte s'ouvre vers le sud-est, et de là, on peut voir l'autre rive de l'Enneri. Ce site remarquable fait partie d'une suite de huit sites, tous découverts par l'expédition Blaka dirigée par Maximilien Bruggmann en 1968. - Enneri Blaka - Niger - 1968

Tombe préislamique au nord de l'Enneri Blaka. Notez la Land Rover de l'expédition de 1975.

Comme ici, à l'Enneri Blaka (Niger), le sable use éternellement les grès sur lesquels il est projeté avec violence par le vent. Grossi des matériaux arrachés, il va enrichir les dunes des grands ergs. Au fur et à mesure que le temps passe, -le sable dont ces dunes sont formées à tendance à se cimenter pour redonner naissance à des ... grès ! C'est là une forme inattendue d'auto régénération.

Paysage entre l'Enneri Blaka et le Djado - Niger - 1968

Le soleil se couche sur le Ténéré; le plateau du Djado devient une géométrie de nuit. - Niger - 1966

Un vieux Toubou avec une arme et un licol pour son dromadaire dans un campement sur le chemin d'Enneri Blaka - Niger - 1968

Près de la petite oasis de Chirfa, située sur la piste reliant Bilma à Djanet en Algérie ou sur la route historique du Bornou. C'est un point de départ pour découvrir le plateau de Djado et la ville en ruines du même nom. A l'est se trouve l'Enneri Blaka, une vallée encaissée du plateau. - Niger - 1968

Dans la petite oasis de Chirfa, il y a des restes considérables d'un fort de l'époque coloniale française. - Niger - 1968

L'ancienne colonie de Djado est une oasis située au nord-est du désert du Ténéré, qui fait partie du Sahara, sur le bord sud-ouest du plateau de Djado. C'est la commune la plus au nord-est du Niger. La commune est composée de trois villages : Chirfa, Séguédine et Yaba. Presque tout autour de la colline de ruines rocheuses de Djado, qui se termine à l'ouest par des falaises abruptes, se trouvent des étangs alimentés par des sources souterraines, lieux de reproduction idéaux pour les moustiques. En direction du sud, on accède à la vallée du Kaouar. Vers l'ouest, on traverse le désert de gravier du Ténéré pour atteindre les montagnes de l'Aïr. - Niger - 1975

Djado, dressée sur un piton devant l'immensité menaçante du Ténéré. «Le Mont-Saint-Michel des Sables» ... C'est l'un des sites les plus étranges du Niger. Si l'on examine les murs de cette forteresse médiévale ceinturée d'eau croupie, on se rend compte que le sel en forme le matériau essentiel. Les Tibbous viennent encore camper sur les lieux au moment de la récolte des dattes, mais la ville elle-même est abandonnée aux esprits, et rien n'est plus émouvant que le parcours de ces rues désertes dans lesquelles s'écroulent, un à un, les murs de cette ancienne métropole. Archéologiquement, le site mériterait une fouille et des travaux sérieux, mais il se situe dans une région d'accès très difficile. Par ailleurs, ses anciens occupants furent victimes de sa situation géographique, à la limite de la plaine et de la montagne, en un temps où cette dernière était le plus sûr refuge contre la permanente menace des pillards. – Niger - 1968

Presque tout autour de la colline de ruines rocheuses de Djado, qui se termine à l'ouest par des falaises abruptes, se trouvent des étangs alimentés par des sources souterraines, lieux de reproduction idéaux pour les moustiques. En direction du sud, on accède à la vallée du Kaouar. Vers l'ouest, on traverse le désert de gravier du Ténéré pour atteindre les montagnes de l'Aïr. - Niger - 1968

Vue depuis les ruines de l'ancien ksar sur la vaste plaine du Ténéré - Niger - 1968

Presque tout autour de la colline de ruines rocheuses de Djado, qui se termine à l'ouest par des falaises abruptes, se trouvent des étangs alimentés par des sources souterraines, lieux de reproduction idéaux pour les moustiques. En direction du sud, on accède à la vallée du Kaouar. Vers l'ouest, on traverse le désert de gravier du Ténéré pour atteindre les montagnes de l'Aïr. - Niger - 1968

Deux femmes kanouri avec enfant au campement Maman Delaï près de Chirfa dans le Djado - Niger - 1968

Femmes toubou vêtues de magnifiques robes devant leur tente au campement Maman Delaï près de Chirfa dans le Djado - Niger - 1968

Jeune femme toubou au campement Maman Delaï près de Chirfa dans le Djado - Niger - 1968

L'ancien chef du district de Chirfa, photographié au camp Maman Delaï près de Chirfa dans le Djado - Niger - 1966

A Chirfa, dans l'est du Niger, Indi Kouarodo nous montre un autre modèle de beauté africaine. Les riches ornements de sa robe proviennent de la Libye toute proche - Djado - Niger - 1968

Jeune femme Kanouri dans le village d'Anney dans la vallée du Kaouar - Niger - 1968

Près des ruines du château résidentiel ou "ksar" de Djaba, nous atteignons le paysage rocheux époustouflant d'Orida. De grandes montagnes témoins émergent partout du sable clair. Les pics et les tours rocheuses, qui peuvent atteindre 400 mètres de haut et s'élèvent à pic du sable, donnent une impression grandiose. - Djado - Niger - 1975

Près des ruines du château résidentiel ou "ksar" de Djaba, nous atteignons le paysage rocheux époustouflant d'Orida. De grandes montagnes témoins émergent partout du sable clair. Les pics et les tours rocheuses, qui peuvent atteindre 400 mètres de haut et s'élèvent à pic du sable, donnent une impression grandiose. - Djado - Niger - 1968

Près des ruines du château résidentiel ou "ksar" de Djaba, nous atteignons le paysage rocheux époustouflant d'Orida. De grandes montagnes témoins émergent partout du sable clair. Les pics et les tours rocheuses, qui peuvent atteindre 400 mètres de haut et s'élèvent à pic du sable, donnent une impression grandiose. - Djado - Niger - 1975

La vallée du Kaouar est orientée nord-sud et s'étend sur environ 160 kilomètres. Dans le relief encaissé du Kaouar, qui peut atteindre 100 mètres de profondeur, se trouvent les villages oasiens de Séguédine (production de sel), Anney, Dirkou et Bilma (production de sel). Dans le prolongement nord de la vallée du Kaouar se trouve le site d'Enneri Blaka, connu pour ses gravures rupestres préhistoriques. - En arrière-plan de l'image, le Pic Zoumri près de Séguédine - Kaouar - Niger - 1968

Près de Séguédine, le Pic Zoumri se dresse au milieu du désert, à environ 150 mètres de hauteur. Il s'agit d'une butte-témoin. - Kaouar - Niger - 1968

Deux antilopes Addax courant dans le désert près de Séguédine - Kaouar - Niger - 1966

Séguédine, l'ancienne ville du sel. Autrefois, elle s'appelait Sogodem et tirait sa richesse de ses mines de sel. Aujourd'hui, c'est une oasis qui se meurt en bordure du Ténéré. Quelques sédentaires y mènent une vie misérable, les Kanouris. – Kaouar – Niger – 1966

Jeune femme kanourie de Séguédine). Comme les Touboues, elle a la narine droite traversée par un anneau qui représente un serpent enroulé sur lui-même. Les fines tresses de la coiffure se font une fois par mois environ. On y ajoute de la graisse ou de l'huile pour les faire briller. – Kaouar – Niger – 1966

La beauté du geste de cette jeune femme kanouri, saisie par l'objectif à Séguédine (Niger), ne doit pas faire oublier qu'elle utilise une authentique meule préhistorique pour écraser le grain servant à préparer la farine dont on fait la galette ou le savoureux couscous. Son geste est le même que celui de ses lointains ancêtres, le même d'ailleurs qui nous a été aussi conservé par les bas-reliefs égyptiens. Cette meule primitive, ou «meule dormante», sur laquelle le broyeur glisse pour écraser le grain, ne doit pas être confondue avec le petit moulin en pierre arabe constitué par deux meules, l'une, mobile, frottant sur l'autre, fixe, par rotation autour d'un axe commun. – Kaouar – Niger – 1966

Jeune femme kanourie de Séguédine). Comme les Touboues, elle a la narine droite traversée par un anneau qui représente un serpent enroulé sur lui-même. Les fines tresses de la coiffure se font une fois par mois environ. On y ajoute de la graisse ou de l'huile pour les faire briller. – Kaouar – Niger – 1975

Femme Kanouri avec son anneau nasal traditionnel, Oasis de Séguédine - Kaouar - Niger - 1975

En novembre 1960, la balise numéro 13 a été érigé près de Séguédine par la Mission Berliet - Kaouar - Niger - 1975

Bilma se trouve dans la vallée de Kaouar, dans le désert du Ténéré. Le lieu est une oasis avec de nombreux petits lacs peu profonds et des cours d'eau qui y mènent. De nombreux poissons s'ébattent dans ces eaux. Dans toute la vallée de Kaouar, on observe un phénomène : l'eau salée et l'eau douce remontent à intervalles rapprochés. En raison d'une tectonique des failles complexe dans cette partie du désert du Ténéré, l'eau s'infiltre depuis de grandes profondeurs dans des couches de roches inclinées sous l'effet de la pression artésienne. Là où elle traverse des couches salines datant du Crétacé, elle arrive à la surface sous forme de solution saline et sert à la production de sel après avoir été fortement réduite par évaporation. Sinon, les palmiers dattiers utilisent l'eau souterraine et n'ont donc pas besoin d'irrigation supplémentaire. - Kaouar - Ténéré - Niger - 1968

Le pommier de Sodome (Calotropis procera) est un arbuste très commun des régions arides d'Afrique et du Moyen-Orient, en particulier dans les oueds. On l'appelle également arbre à soie au Sénégal ou arbre de Satan au Maroc. Arabe dialectal derija ou berbère: Tourza, Torha - Bilma – Kaouar – Ténéré - 1975

A Bilma le sel est extrait selon une très vieille méthode qui a pour but de forcer la cristallisation. – Kaouar – Ténéré – Niger – 1975

A Bilma le sel est extrait selon une très vieille méthode qui a pour but de forcer la cristallisation. En arrière-plan, on aperçoit des dômes de sel et des dromadaires qui se reposent avant de partir avec l'Azalaï vers Agadez. – Kaouar – Ténéré – Niger – 1968

Salinier dans la saline de Kalala, près de Bilma. - Kaouar - Ténéré - Niger - 1975

Bilma, ville importante du Kaouar, doit à sa difficile situation géographique un intéressant maintien des traditions sociales et commerciales. On voit sur la photographie une femme former des «pains» de sel dits «de ménage». Il s'agit là en effet d'une quantité servant de compte aux familles, tout comme le pain de sucre, et il est à noter que les utilisateurs ignorent souvent le poids de l'un et de l'autre. Les formes de plus grandes dimensions seront transportées par caravanes jusqu'à Agadez et principalement réservées aux animaux. – Kaouar – Ténéré – Niger – 1968

Statue de sel, éternité vivante. - Saliniers dans la saline de Kalala, près de Bilma. - Kaouar - Ténéré - Niger - 1975

Portrait sans fard d'un ouvrier saunier de Bilma. – Kaouar – Ténéré – Niger – 1975

Les Kantu, produits en forme de cône comme sel pour le bétail, de couleur gris-jaune et pesant environ 25 kg, font penser à des pylônes de circulation légèrement surdimensionnés. Leur forme est due au fait que des troncs de palmiers évidés servent de moules aux ouvriers des salines pour le séchage du sel. Environ trois quarts de la production de sel sont fabriqués sous forme de sel Kantu. - Bilma - Kaouar - Ténéré - Niger - 1968

Les Kantu, produits en forme de cône comme sel pour le bétail, de couleur gris-jaune et pesant environ 25 kg, font penser à des pylônes de circulation légèrement surdimensionnés. Leur forme est due au fait que des troncs de palmiers évidés servent de moules aux ouvriers des salines pour le séchage du sel. Une autre forme de produit du sel est ce que l'on appelle les fotschi (foschi) (à l'arrière-plan), des pains de sel façonnés par les femmes dans des cuvettes en émail, pesant jusqu'à environ 2 kg et composés le plus souvent de beza, un sel cristallisé et relativement pur, utilisé comme sel de table. Environ trois quarts de la production de sel sont fabriqués sous forme de sel kantu, un quart sous forme de sel beza. - Bilma - Kaouar - Ténéré - Niger - 1975

Les Kantu, produits en forme de cône comme sel pour le bétail, de couleur gris-jaune et pesant environ 25 kg, font penser à des pylônes de circulation légèrement surdimensionnés. Leur forme est due au fait que des troncs de palmiers évidés servent de moules aux ouvriers des salines pour le séchage du sel. Environ trois quarts de la production de sel sont fabriqués sous forme de sel Kantu. - Bilma - Kaouar - Ténéré - Niger - 1968

L'emballage des blocs requiert une dextérité particulière et se fait pendant que les marchands discutent des conditions du commerce. Dès qu'un accord est trouvé, les blocs de sel sont chargés sur les chameaux. - Bilma - Kaouar - Ténéré - Niger - 1975

L'emballage des blocs requiert une dextérité particulière et se fait pendant que les marchands discutent des conditions du commerce. Dès qu'un accord est trouvé, les blocs de sel sont chargés sur les chameaux. - Bilma - Kaouar - Ténéré - Niger - 1968

L'Azalaï ou caravane du sel est l'événement de l'année pour les nomades. Elle suit toujours le même itinéraire de marche en raison de la rareté des points d'eau. Les conducteurs pensent que le trik el-meleh existe depuis toujours ... Autrefois, les grandes caravanes comptaient jusqu'à 3000 chameaux. De nos jours, elles comptent entre 500 et 1000. Les étapes s'étendent sur près de 40 kilomètres par jour, le chargement d'un animal dépasse rarement les 80 à 100 kilos. - Ténéré - Niger - 1966

Et la caravane a vance, indifférente en apparence à la fatigue, à la soif, au vent de sable. Mais parfois, usé par ses trop rudes efforts, un chameau s'abat, d'un seul coup, comme une masse. Il ne se relèvera pas. Bien souvent, non seulement il faudra l'abandonner, mais, de surcroît, laisser sa charge sur place si des animaux de remplacement ne suivent pas le convoi. Et tout au long de la piste, des squelettes blanchis, que le vent de sable désagrège lentement, marquent le rude calvaire des paisibles «vaisseaux du désert» partis, pour ne jamais la revoir, de leur verte et lointaine oasis. – Ténéré – Niger - 1966

L'Arbre du Ténéré vu de loin ! Cet arbre était un Acacia faux-gommier (Acacia tortilis), considéré comme l'arbre le plus isolé de la planète - soi-disant le seul dans un rayon de 400 kilomètres, d'autres données mentionnent 150 kilomètres. Il s'agissait probablement du dernier arbre survivant d'un groupe d'arbres ayant poussé lorsque le désert était moins sec qu'aujourd'hui. L'arbre est resté seul pendant plusieurs décennies. - Ténéré - Niger – 1966

Pendant l'hiver 1938/39, un puits a été creusé près de " l'Arbre du Ténéré", il s'est avéré que l'arbre avait atteint la nappe phréatique à une profondeur de 33 à 36 mètres. En 1939, l'officier Michel Lesourd, stationné en Afrique occidentale française, écrivait à propos de l'arbre solitaire : « Il faut voir l'arbre pour croire à son existence. Quel est son secret ? Comment peut-il être toujours en vie malgré la multitude de dromadaires qui dévastent les alentours ? Comment se fait-il qu'à chaque Azalai, aucun chameau ne dévore ses feuilles ou ses bourgeons ? Parmi les nombreux Touaregs qui conduisent les caravanes de sels, pourquoi donc aucun d'eux ne lui coupe les branches pour faire du feu pour le thé ? La seule réponse est que cet arbre est tabou et qu'il est considéré comme tel par les caravaniers. »- Ténéré - Niger – 1966

L'acacia a été renversé en 1973 par un chauffeur de camion - soi-disant ivre. Le 8 novembre 1973, le lieutenant de l'époque et futur président de la République Ali Saibou a transporté les restes de l'Arbre du Ténéré dans un fourgon militaire jusqu'à Niamey, au Musée national du Niger, où ils sont exposés depuis 1977 dans un pavillon spécial. A l'emplacement de l'acacia, une structure en forme d'arbre a été érigée à partir de tubes métalliques, aux "branches" desquels des enjoliveurs chromés ont ensuite été fixés comme réflecteurs pour les conducteurs nocturnes. En 1998, Katsuyuki Shinohara a érigé la sculpture métallique "Phare du désert", avec des éléments en verre comme repères optiques et des harpes éoliennes comme repères acoustiques. - Ténéré - Niger - 1966

A l'Arbre du Ténéré se trouvent deux puits, dont un avec une eau de mauvaise qualité, peut-être à cause d'un cadavre qui y est tombé. Les caravanes de sel utilisent cet endroit comme campement pour la nuit. Le campement des nomades à proximité du puits s'appelle Ad Azzaouagger. - Ténéré - Niger - 1966

Le puits de l'arbre du Ténéré. L'eau, médiocre, se trouve à 36 mètres de profondeur et est amenée à bout de bras par les caravaniers touaregs ou toubous. Quelques mètres plus loin existe un deuxième puits, mais inutilisable : un chameau y est tombé. – Ténéré – Niger - 1966

L'adaptation au climat sec permet aux dromadaires de vivre dans des zones désertiques. Ils ont la capacité de rester longtemps sans eau, car ils peuvent en stocker beaucoup dans leur corps. La bosse dorsale contient des réserves de graisse que l'animal peut brûler pour obtenir de l'énergie en cas de manque de nourriture. Bien que le dromadaire ne fasse pas de réserves d'eau dans sa bosse, il en fait dans son estomac en cas de besoin. Les reins résorbent une grande partie du liquide en concentrant fortement l'urine. La plupart des liquides sont également extraits des excréments avant d'être évacués. En dix minutes, le dromadaire peut retrouver son poids perdu par la transpiration en absorbant de l'eau. - Ténéré - Niger - 1966

Caravanier kanouri de Bilma. Il profite d'une halte à l'Arbre du Ténéré pour piler le mil. A gauche, le récipient en argile dans lequel il fera cuire son repas de midi. – Ténéré – Niger - 1966

Arrivé au puits, il faut puiser de l'eau, mais elle est si profonde qu'il faut une poulie de levage en bois fabriquée sur place. Le trou de la poulie est percé à l'aide d'une tige de fer chauffée à blanc au feu de bouse de chameau. - Ténéré - Niger - 1966

Grâce au chameau, la caravane a permis aux hommes de vivre dans le désert. Dans l'aridité inhumaine du Ténéré, il est toujours surprenant de croiser un azalaï, une caravane de sel. Les blocs de sel qu'elle charge ont la forme étrange d'un piston d'automobile dont la tige est un peu grosse ... Chaque bloc est enveloppé dans une natte de feuilles de palmier, car il faut décharger les chameaux chaque soir et les recharger chaque matin. - Ténéré - Niger - 1966

La caravane du sel est, pour les nomades, l'événement de l'année. Elle suit un itinéraire rigide, ce qui est justifié par l'extrême rareté des points d'eau. Ceux qui le suivent disent que le «trik el-meleh» existe depuis toujours ... Autrefois, les grandes caravanes comportaient jusqu'à 3000 chameaux. De nos jours, elles en comptent de 500 à 1000. Les étapes sont à peu près de 40 kilomètres par jour, le chargement d'une bête dépasse rarement 80 à 100 kilos. – Ténéré – Niger - 1966

La caravane du sel est, pour les nomades, l'événement de l'année. Elle suit un itinéraire rigide, ce qui est justifié par l'extrême rareté des points d'eau. Ceux qui le suivent disent que le «trik el-meleh» existe depuis toujours ... Autrefois, les grandes caravanes comportaient jusqu'à 3000 chameaux. De nos jours, elles en comptent de 500 à 1000. Les étapes sont à peu près de 40 kilomètres par jour, le chargement d'une bête dépasse rarement 80 à 100 kilos. Paradoxalement, c'est à pied que le caravanier accomplit ce parcours de l'Azelaï. – Ténéré – Niger - 1966

La caravane du sel poursuit sa route. La distance de environ 600 km entre Bilma et Agadez est parcourue en 16 à 20 jours. - Ténéré - Niger - 1966

L'azalaï, caravane de sel, dans la tempête de sable du Ténéré. Elle rapporte le sel de Bilma; 600 kilomètres et 3 semaines de route séparent Bilma et Agadez. D'Agadez le sel repart en direction de Tahoua, Tanout et ln Gall où il s'échange contre les produits du sud. – Ténéré – Niger - 1966

Touffes d'herbe dans le désert au sud du Ténéré - Niger – 1975

Achegour est un point d'eau d'importance régionale sur la route nord de l'Aïr à Bilma, entre l'Arbre du Ténéré et Dirkou, dans la vallée du Kaouar, au nord du Niger. Le puits est situé au milieu d'une dépression sableuse de la crête de la Falaise d'Achegouar dans le désert du Ténéré. Le niveau de l'eau se situe à environ 2-3 m de profondeur. L'eau est légèrement salée, mais potable. Les chameaux ne boivent toutefois l'eau qu'à contrecœur. Plusieurs acacias et tamaris se trouvent près du puits d'Achegour. - Ténéré - Niger - 1975

La balise 19 de la mission Berliet se trouve au nord du Niger, sur la colline de Gara Toubeau, dans la région d'Agadez. Ses coordonnées sont 21°38'9" N 9°57'4" E. - Niger - 1975

Le point 5 se trouve dans l'Oued Toubeau Tafassasset, au sud de la balise 19 de la mission Berliet - Ténéré - Niger - 1975

La Balise 17 de la mission Berliet se trouve au nord du Niger, au sud d'Adrar Bous, dans la région d'Agadez. Les coordonnées sont 20°14'3" N 8°57'6" E. - Niger - 1975

Photo de paysage de la région de l'Adrar Bous - Ténéré Ouest - Niger - 1975

Le Témet est une vallée sèche de la région d'Agadez. Elle s'étend du Mont Gréboun dans la haute montagne de l'Aïr vers le désert du Ténéré situé à l'est. Les années pluvieuses, un lac peut se former dans le désert. Mais les températures extrêmes ne tardent pas à l'assécher. - Témet - Ténéré - Niger - 1975

Le Témet est une vallée sèche de la région d'Agadez. Elle s'étend du Mont Gréboun (1944 m) dans la haute montagne de l'Aïr vers le désert du Ténéré situé à l'est. C'est à Témet que se trouvent les plus hautes dunes de sable du Ténéré, qui peuvent atteindre une hauteur de 300 mètres. - Témet - Ténéré - Niger - 1975

Le Témet est une vallée sèche de la région d'Agadez. La seule source d'eau de la vallée, qui se tarit souvent pendant la saison sèche, se trouve dans la partie supérieure, au Mont Gréboun. Les années pluvieuses, une flore variée d'aspect méditerranéen peut s'y développer. - Témet - Ténéré - Niger - 1975

Au soleil couchant, l'ombre portée d'un rare caillou indique le nord-est. - Niger - Ténéré - 1975

Forme d'érosion de la région de l'Adrar Bous - Ténéré Ouest - Niger - 1975

Le "Rocher Toubeau" est un rocher au milieu du désert, au nord du Niger, près de la frontière algérienne. Un oiseau solitaire s'y est posé pour se reposer. - Nord-Ténéré - Niger - 1975

Arbre mort dans la vallée sèche de Témet, dans la région d'Agadez. - Témet - Ténéré - Niger - 1975

L'élevage du chameau est l'occupation noble par excellence. En réalité au Sahara, il s'agit de dromadaires mais voilà des siècles que l'on parle de chameaux. Jusqu'à l'âge de 3 à 4 ans, le chameau reste au pâturage. Puis on commence à le dresser. Entre 6 et 8 ans, il est mis au travail. Pour la formation des grandes caravanes, on utilise en général des mâles. – Niger - 1966

Marché de chameaux à In-Gall dans l'Aïr (République du Niger). Comme sur toutes les places de marché de l'Afrique, les marchandages vont bon train. Les Touaregs sont très coquets. Souvent ils portent, au-dessus du coude, des bracelets de pierre, en serpentine, schiste ou calcaire. A gauche, l'homme en gandourah blanche laisse dépasser du litham une tresse de chaque côté de la tête, habitude propre à l'Aïr. – Niger - 1966

Chaque tribu a son signe particulier qu'elle applique au fer rouge sur les bêtes afin de les reconnaître lorsqu’elles s'égarent. – Niger - 1966

Agadez, au Niger, est une ville importante, dominée par une curieuse mosquée de 30 mètres de haut. Les maisons sont en argile séchée de couleur brune. Agadez est la capitale administrative de la région montagneuse de l'Aïr. – Niger - 1968

Touarègue «moderne» dans les rues d'Agadez. Le parapluie de couleur protège du soleil et confère grande dignité. – Niger - 1966

Intérieur d'une maison à Agadez (Niger). Les femmes savent admirablement travailler le cuir qu'elles décorent de motifs géométriques. Ces morceaux de cuir, une fois assemblés, donneront une tasoufra, sac suspendu à la selle de chameau et contenant habits et divers ustensiles lors des déplacements. – Niger - 1966

Le forgeron, le malem, est le maître du feu. Il confectionne les bijoux en argent, les armes, les harnachements de chameaux. Ici, le malem termine un bracelet de femme. Les forgerons forment une caste à part. Ils sont méprisés et en même temps craints par les sédentaires et nomades. – Niger - 1966

Fillette touarègue d'In Abangarit, au nord-ouest d'Agadez - Niger - 1966

Ce paysage de lune inondée, c'est la saline de Tegguiddan-n'Tèssoum, au Niger. Dans chaque alvéole stagne de la saumure qui, par évaporation, donnera le sel précieux. Cependant, l'Européen visitant le site pour la première fois ne manque pas de noter l'odeur pestilentielle des eaux verdâtres croupissant au soleil et que certains insectes semblent s'accommoder de leur haute salure. Quoi qu'il en soit, les ouvriers travaillant à cette industrie ont les jambes couvertes d'ulcères causés par la saumure dans laquelle ils pataugent jusqu'au genou. Il existe différentes qualités de sel et il est livré sous plusieurs formes, depuis le vrac jusqu'à la barre, en passant par la galette. Du point de vue chimique, il est rarement très pur. Elément vital pour l'homme et l'animal, le sel reste l'un des produits qui justifient encore les dernières caravanes. Il sert alors de monnaie d'échange hautement appréciée. – Niger – 1966

Mines de sel de Tegguidan-Tessonm, au nord-ouest d'Agadez, Niger. On extrait le sel mêlé de terre des salines des environs et on le dissout dans l'eau, dans ces espèces de marmites. Une fois l'eau évaporée, le sel est recueilli par les femmes dans de larges calebasses. – Niger – 1966

Mines de sel de Tegguidan-Tessoum, au nord-ouest d'Agadez, Niger. On extrait le sel mêlé de terre des salines des environs et on le dissout dans l'eau, dans ces espèces de marmites. Une fois l'eau évaporée, le sel est recueilli par les femmes dans de larges calebasses. – Niger – 1966

Tegguidan-Tessoum. L'extraction du sel est un labeur harassant sous le soleil saharien. – Niger – 1966

Mines de sel de Tegguidan-Tessonm, au nord-ouest d'Agadez, Niger. On extrait le sel mêlé de terre des salines des environs et on le dissout dans l'eau, dans ces espèces de marmites. Une fois l'eau évaporée, le sel est recueilli par les femmes dans de larges calebasses. – Niger – 1966

Cette meule préhistorique a été trouvée au nord de l'erg Bréard. Celui-ci est situé à l'est des monts Aïr dans le Ténéré. - Niger - 1975

Moulin en pierre, trouvé près du site 11 dans l'Enneri Blaka - Niger - 1975

Ces tessons de céramique proviennent de la région de l'Adrar Bous - Ténéré Ouest - Niger - 1975

Les pointes de flèches sont probablement le témoignage le plus courant des néolithiques au Sahara. - La hache polie a dû être l'arme, ou l'outil par excellence des hommes néolithiques. Il en a été récolté par milliers, et la beauté de leur forme, la finesse de grain des minéraux choisis forcent notre admiration. – Site 1 - Enneri Blaka - Niger - 1975

Ces tessons de céramique et ossements préhistoriques proviennent de la région de l'Adrar Bous - Ténéré occidental - Niger - 1975

La céramique est peu connue, mais la belle pièce d'Ehi Mounto (Niger), haute de 25 centimètres, prouve qu'au moins dans certains endroits, loin d'être en déclin, l'artisanat avait atteint un degré de perfection inhabituel. L'argile noire, très homogène, avait permis de réaliser une céramique dont l'épaisseur de la paroi à mi-hauteur ne dépassait pas 3 millimètres d'épaisseur ! (Collection IFAN, Dakar, Sénégal) - 1969

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