Sahara - Paysage et vie - 1962 à 1975
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Jeune femme touareg sédentaire en tenue de fête. - Djanet - Algérie - 1962
Un des acteurs principaux de la fête. Les bijoux qu'il porte sur sa coiffure sont en argent et l'œuvre du forgeron local. - Algérie - 1966
Les habitants de Djanet dansent la fête de la shebiba. Les femmes battent inlassablement le rythme obsessionnel avec leur tambour, le ganga. - Algérie - 1962
Formation rocheuse au sud de Djanet - Algérie - 1962
Mont Gautier au sud de Djanet, sur le bord sud du Tassili. - Algérie - 1975
Au campement la vie s'égrène en petites gouttes de temps que l'on savoure. Tout nomade aime à jouer. Le jeu favori est une espèce de jeu de dames dont les pions sont d'une part des cailloux, d'autre part des crottes de chameaux. Entre chaque coup, d'interminables discussions. - Algérie - 1966
Ornements féminins. Le pendentif pectoral en argent est la pièce maîtresse dans la parure d'une femme le jour de son mariage. La composition et le décor sont constants. Autour du cou: sortes de colliers constitués par un assemblage de clous de girofle dont le parfum est très apprécié des femmes. - Algérie - 1966
Ornements féminins. Le pendentif pectoral en argent est la pièce maîtresse dans la parure d'une femme le jour de son mariage. La composition et le décor sont constants. - Djanet - Algérie - 1962
Dunes de Tahort dans la région de Djanet, Tassili n'Ajjer. - Algérie - 1966
Au bord de l'erg Admer, avec en arrière-plan les montagnes du Tassili à l'ouest de Djanet. - Algérie - 1966
Tombeau pré-islamique, orienté vers l'est, aux environs de Idriss-Gardel. La tombe est constituée par un monticule de pierres au centre, entouré de deux cercles concentriques traversés par un couloir d'accès. Le Sahara central est riche de ces monuments funéraires qui se trouvent le plus souvent au flanc des collines pierreuses. - Algérie - 1966
Fillette touareg de la région de Djanet. - Algérie - 1962
Tombeau pré-islamique, orienté vers l'est, aux environs de Djanet. Diamètre : environ 25 mètres. La tombe est constituée par un monticule de pierres au centre, entouré de deux cercles concentriques traversés par un couloir d'accès. Le Sahara central est riche de ces monuments funéraires qui se trouvent le plus souvent au flanc des collines pierreuses. - Algérie - 1966
Tombeau pré-islamique, orienté vers l'est, aux environs de Djanet. Le Sahara central est riche de ces monuments funéraires qui se trouvent le plus souvent au flanc des collines pierreuses. - Algérie - 1964
Un point d'eau dans la région de Djanet. - Algérie - 1962
Arrivée à l'oasis de Djanet, au sud du Tassili n'Ajjer. - Algérie - 1969
Djanet est une oasis et la principale ville du sud-est du Sahara algérien. La ville d'origine est composée de trois quartiers (ksour) qui ont vu le jour au 16e siècle : El Mihan, Adjahil et Azzelouaz (sur la photo), situés de part et d'autre de l'oued Idjeriou. Pendant la domination coloniale française, la ville s'appelait Fort Charlet. - Algérie - 1962
Djanet est une oasis et la principale ville du sud-est du Sahara algérien. La ville d'origine est composée de trois quartiers (ksour) qui ont vu le jour au 16e siècle : El Mihan, Adjahil (sur la photo) et Azzelouaz, situés de part et d'autre de l'oued Idjeriou. Pendant la domination coloniale française, la ville s'appelait Fort Charlet. - Algérie - 1962
Vue d'ensemble de l'oued Idjeriou et de l'oasis de Djanet depuis le mont Tin Beur. Djanet est la ville la plus importante du sud-est du Sahara algérien. La ville d'origine est composée de trois quartiers (ksour) qui ont vu le jour au 16e siècle : El Mihan, Adjahil et Azzelouaz, situés de part et d'autre de l'oued Idjeriou. Pendant la domination coloniale française, la ville s'appelait Fort Charlet. - Algérie - 1962
Les ombres s'allongent, le soir arrive. La bergère rentre à l'oasis avec son maigre troupeau de chèvres. Au fond, le village d'Azzelouaz, arabe, qui forme avec Adjahil de sang touareg et El Mihan plutôt nègre, la principale oasis du sud algérien, Djanet. - Algérie - 1962
La corvée de l'eau est le travail des femmes. Les récipients sont constitués par des calebasses. Les femmes les transportent; du puits à leur domicile, au moyen d'une corde qui encercle le front. - Dans le quartier d'El Mihan, à Djanet. - Algérie - 1966
Un caravanier soudanais se repose à Djanet. Il a apporté des marchandises du sud avec lesquelles il fait du troc ici. - Algérie - 1962
Tôt le matin, c'est l'école coranique devant la mosquée de l'un des trois villages qui forment l'oasis de Djanet. Le taleb (l'instituteur) écrit un verset du Coran sur une tablette de bois. L'enfant le répétera à haute voix jusqu’à ce qu'il le sache par cœur. Chaque écolier ayant un verset différent à mémoriser et prenant la parole selon son bon vouloir, on peut s'imaginer l'ambiance détendue qui règne. - Algérie - 1962
Tôt le matin, c'est l'école coranique devant la mosquée de l'un des trois villages qui forment l'oasis de Djanet. Le taleb (l'instituteur) écrit un verset du Coran sur une tablette de bois. L'enfant le répétera à haute voix jusqu’à ce qu'il le sache par cœur. Chaque écolier ayant un verset différent à mémoriser et prenant la parole selon son bon vouloir, on peut s'imaginer l'ambiance détendue qui règne. - Algérie - 1966
Lors de la fête qui clôt les trente jours de jeûne du Ramadan, Djanet s'habille, revêt ses gandourahs flamboyantes. Et c'est la prière en commun, au cimetière, afin d'honorer les morts. - Algérie - 1966
L'imzad, violon monocorde, se compose d'une demi-calebasse munie d'un manche de bois, sur laquelle on tend une peau de chèvre. La corde est faite de crins de cheval. L'archet consiste en un bout de bois de laurier-rose recourbé. Seules les femmes jouent de cet instrument, les soirs de fête. La poésie touarègue se transmet par voie orale. - Algérie - 1962
La femme sahraouie confectionne la "tasufra" en cuir de chèvre, la décore avec de beaux motifs et y place une serrure manuelle faite d'une corde de cuir appelée "sir", afin que l'homme puisse l'ouvrir plus facilement. Il s'agit d'un sac en cuir d'environ 1,5 m de long et 70 cm de large, qui est placé de chaque côté du chameau. La "tasufra" sert à conserver les aliments, les ustensiles de thé et autres objets dont les nomades ont besoin en voyage. Sa fabrication prend entre 4 et 6 jours. Les liquides et les outils tranchants qui pourraient endommager le chameau pendant la randonnée ne sont pas transportés. - Algérie - 1962
Fadhi, la fille de Philippon, en tenue de fête - Djanet - Algérie - 1969
Jeune femme touareg de la région de Djanet. - Algérie - 1962
La société targuie est de structure matriarcale. Cette joueuse d'imzad (instrument de musique à une seule corde), à la figure très intellectuelle, célèbre les hauts faits de ses ancêtres tels qu'ils lui ont été transmis par sa mère; elle est la gardienne de la tradition. Cependant, l'art difficile de l'imzad est en train de se perdre. L'instrument est fait d'une demi-calebasse sur laquelle est tendue de la peau de mouflon, l'archet est en bois de laurier-rose. - Algérie - 1962
Dans le vent du soir, deux Touarègues se rendent au tindé, réunion de jeunes gens où l'on fait connaissance autour du feu. - Algérie - 1962
Un des acteurs principaux de la fête Shebiba. Les bijoux qu'il porte sur sa coiffure sont en argent et l'œuvre du forgeron local. - Djanet - Algérie - 1966
Dans la poussière dorée du soir, les habitants de Djanet dansent. C'est la fête de la Shebiba, ainsi nommée car elle trouve place le premier mois de l'année qui s'appelle «Shebiba» en tamachék, la langue touarègue. Les deux protagonistes de la fête, richement habillés, font tournoyer la takouba, épée du Touareg noble. Les femmes, de leur tambour, la ganga, soutiennent inlassablement le rythme endiablé. - Algérie - 1966
La takouba, l'épée des notables. En tant qu'anciens guerriers, les Touaregs ont souvent la nostalgie de leur passé. Dans leurs pensées secrètes, ils font revivre le souvenir des rezzous d'antan, des raids contre les caravanes qui faisaient venir des esclaves et de l'or du sud. - Algérie - 1966
Ce targui écrase les dattes pour les débarrasser de leurs noyaux. Les dattes sont riches en sucre et ont donc une teneur calorique élevée. C'est ce qui leur a valu le nom de "pain du désert". Les fibres, les minéraux tels que le potassium, le calcium et le magnésium ainsi que les vitamines B en font une friandise saine. La teneur en tryptophane, un acide aminé, est particulièrement intéressante. - Djanet - Algérie - 1962
Deux Touaregs miment un combat avec la takouba, l'épée du seigneur. Anciens guerriers, les Touaregs ont la nostalgie de leur passé. Ils ressuscitent, de leur contemplation secrète, au souvenir des antiques rezzous, expéditions de pillage contre les caravanes qui amenaient les esclaves et l'or du sud. - Algérie - 1962
Depuis Djanet, deux cols franchissent la paroi rocheuse qui forme le bord occidental du Tassili n'Ajjer et mènent au plateau sommital : le col du Tafilalet (photo), qui mène en trois étapes successives (akba) au village de Tamrit, et le col d'Aroum, plus direct et plus raide, qui permet d'accéder à Jabbaren. - Algérie - 1962
Une compagnie méhariste saharienne (de méhari, le chameau de monte saharien) était stationnée à Djanet. Les méharistes étaient des unités de l'armée française chargées de contrôler les régions du Sahara pendant la période coloniale. Ils employaient des soldats réguliers, les tirailleurs, et des "supplétifs" sahariens recrutés parmi les grandes tribus nomades, les Maures, les Touaregs, les Toubous ou les Arabes. Le Targui Caïd Bellaï est l'un de ces "supplétifs". Il est de très grande taille et mesure 2,01 m. - Algérie - 1962
Pour accéder de Djanet au plateau de Tamrit (Tassili n´Ajjer), il faut gravir successivement, à pied ou à dos de chameau, trois « akbas » dont la pente raide et la roche inhospitalière rendent l´accès long et ardu. - Algérie - 1962
Quelque part dans le Tassili, un Targui rentre chez lui ; et rien encore dans son attitude, rien dans son environnement, rien dans ses vêtements ne nous fait penser que les richesses minières du Sahara feront un jour de lui un homme du lointain XXIe siècle. Et pourtant ... ! - Algérie - 1962
Aux temps préhistoriques, où l'eau coulait à travers le Sahara, l'érosion fluviale a sculpté un art de pierre, étrange et fabuleux. Aujourd'hui, l'eau s'est retirée et le vent reste le principal agent d'érosion, rongeant la roche, la réduisant lentement en sable. - Algérie - 1969
Balise numéro 1 de l'expédition Berliet dans la région de l'actuel aéroport de Djanet. La mission Berliet-Ténéré de 1959-1960 était une expédition en deux phases à travers le Sahara, organisée par le constructeur de camions Berliet. Elle a débuté en novembre 1959 et a traversé le Sahara depuis Djanet en Algérie jusqu'au lac Tchad et Fort-Lamy (aujourd'hui N'Djaména au Tchad) en passant par l'arbre du Ténéré et le massif du Termit. L'itinéraire de retour passait par Bilma et le plateau du Djado pour revenir à Djanet. - Algérie - 1975
Que l'homme ait peuplé les lieux les plus désolés du Sahara est amplement attesté par les innombrables objets manufacturés qu'y ont abandonnés les hommes préhistoriques. Mais la meule à écraser le grain, que l'on voit ici avec son broyeur, comme ailleurs les récipients en céramique encore remplis de graines semblent avoir été abandonnés brusquement, comme si un brutal cataclysme avait obligé les gens à fuir. Peut-être l'eau a-t-elle manqué soudain ... Historiquement, ce fait s'est produit, et ceux qui en furent victimes sont tous morts de soif (Erg d'Admer, Sahara algérien). - Algérie - 1975
