L'Antarctique argentine a une superficie de 1 230 000 kilomètres carrés. C'est un monde de glace et de rochers qui n'a été qu'imparfaitement exploré. Rares sont ceux qui ont eu le courage de s'aventurer dans cette région inhospitalière où les dangers menacent et où la température est extrêmement basse. Cette impression de solitude, on la trouve déjà en certains endroits de la cordillère des Andes, notamment dans les contrées australes. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le voyage jusqu'au glacier Perito Moreno, qui se situe dans la province de Santa Cruz. Ce magnifique glacier doit son nom à un naturaliste argentin. Il a une longueur de 17 kilomètres et une largeur d'au moins 3 kilomètres. La hauteur du front de ce glacier est de 70 mètres. Des blocs s'en détachent continuellement, qui tombent en produisant un bruit assourdissant. Ils forment des icebergs qui flottent dans les eaux du lac Argentino. Le glacier Perito Moreno avance à une vitesse de 4 mètres par année. Ce phénomène est dû à l'abondance des précipitations sur les sommets des Andes australes. - 1973
L'Antarctique argentine a une superficie de 1 230 000 kilomètres carrés. C'est un monde de glace et de rochers qui n'a été qu'imparfaitement exploré. Rares sont ceux qui ont eu le courage de s'aventurer dans cette région inhospitalière où les dangers menacent et où la température est extrêmement basse. Cette impression de solitude, on la trouve déjà en certains endroits de la cordillère des Andes, notamment dans les contrées australes. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le voyage jusqu'au glacier Perito Moreno, qui se situe dans la province de Santa Cruz. Ce magnifique glacier doit son nom à un naturaliste argentin. Il a une longueur de 17 kilomètres et une largeur d'au moins 3 kilomètres. La hauteur du front de ce glacier est de 70 mètres. Des blocs s'en détachent continuellement, qui tombent en produisant un bruit assourdissant. Ils forment des icebergs qui flottent dans les eaux du lac Argentino. Le glacier Perito Moreno avance à une vitesse de 4 mètres par année. Ce phénomène est dû à l'abondance des précipitations sur les sommets des Andes australes. - 1973