La beauté du geste de cette jeune femme kanouri, saisie par l'objectif à Séguédine (Niger), ne doit pas faire oublier qu'elle utilise une authentique meule préhistorique pour écraser le grain servant à préparer la farine dont on fait la galette ou le savoureux couscous. Son geste est le même que celui de ses lointains ancêtres, le même d'ailleurs qui nous a été aussi conservé par les bas-reliefs égyptiens. Cette meule primitive, ou «meule dormante», sur laquelle le broyeur glisse pour écraser le grain, ne doit pas être confondue avec le petit moulin en pierre arabe constitué par deux meules, l'une, mobile, frottant sur l'autre, fixe, par rotation autour d'un axe commun. – Kaouar – Niger – 1966
La beauté du geste de cette jeune femme kanouri, saisie par l'objectif à Séguédine (Niger), ne doit pas faire oublier qu'elle utilise une authentique meule préhistorique pour écraser le grain servant à préparer la farine dont on fait la galette ou le savoureux couscous. Son geste est le même que celui de ses lointains ancêtres, le même d'ailleurs qui nous a été aussi conservé par les bas-reliefs égyptiens. Cette meule primitive, ou «meule dormante», sur laquelle le broyeur glisse pour écraser le grain, ne doit pas être confondue avec le petit moulin en pierre arabe constitué par deux meules, l'une, mobile, frottant sur l'autre, fixe, par rotation autour d'un axe commun. – Kaouar – Niger – 1966