A Ekisman (Niger), c'est encore la longue attente du bétail devenu tributaire de l'homme qui va chercher parcimonieusement l'eau dans les entrailles de la terre. Cette attente se lit dans les yeux des bêtes; l'atmosphère est lourde, poussiéreuse et le travail des pasteurs harassant. Bien sûr, l'épuisement de la mare est aussi fonction du nombre de bêtes qui s'y abreuvent et il existe aussi - mais on peut les compter sur les doigts des deux mains - des nappes d'eau taries seulement quelques semaines entre chaque hivernage, saison correspondant à notre été occidental et pendant laquelle tombent les pluies de mousson. - Puits d'Eskiman - Niger - 1970
A Ekisman (Niger), c'est encore la longue attente du bétail devenu tributaire de l'homme qui va chercher parcimonieusement l'eau dans les entrailles de la terre. Cette attente se lit dans les yeux des bêtes; l'atmosphère est lourde, poussiéreuse et le travail des pasteurs harassant. Bien sûr, l'épuisement de la mare est aussi fonction du nombre de bêtes qui s'y abreuvent et il existe aussi - mais on peut les compter sur les doigts des deux mains - des nappes d'eau taries seulement quelques semaines entre chaque hivernage, saison correspondant à notre été occidental et pendant laquelle tombent les pluies de mousson. - Puits d'Eskiman - Niger - 1970