Déplacement
Une tribu Reguibat franchit le col d'Amojjar . La femme et les enfants effectuent les déplacements dans un palanquin qui les protège du vent et de la poussière.
Mauritanie – Chinguetti – 1968

L'Oued Azougi, en Mauritanie, peut également se transformer en fleuve impétueux. - Mauritanie - 1968

Paysage sur le plateau du col d'Amojjar en Mauritanie. - Mauritanie - 1968

Mais si le paysage tassilien doit son aspect à un volcanisme ancien, en bien d'autres régions du Sahara c'est du jeu complexe et obstiné d'une érosion millénaire que le paysage tire son grandiose découpage. Non loin de la passe d'Amojjiar, en Mauritanie centrale, on peut admirer la monumentale coupe sédimentaire mise à vif par un ruissellement qui, très rare aujourd'hui, a dû être dans les temps anciens d'une singulière puissance. Parfois même, cet énorme travail de déblaiement s'est effectué dans un temps très court. Dans l'Immidir, dans la région tassilienne, les poteries fabriquées par les hommes néolithiques, 3500 ans av. J.-C., gisent sous I7 mètres d’alluvions ! - Il y a donc une modification permanente du paysage saharien, mais cette transformation est singulièrement ralentie par l'extrême sécheresse actuelle. - Mauritanie - 1968

Une tribu réguibate franchit le col de l'Ammojar (Mauritanie). La femme et les enfants effectuent les déplacements dans un palanquin qui les protège du vent et de la poussière. - Mauritanie - 1968

Les Maures, comme leurs cousins touareg, sont des Berbères. Ils occupent l'actuelle Mauritanie. On les rencontre souvent, comme ici près d'Aïn ben Tili, allant d'un campement à un autre, leurs chameaux lourdement chargés. On remarquera la largeur de la selle de femme dont la fragilité et le déséquilibre ne sont qu'apparents. - Mauritanie - 1970

Une tribu réguibate franchit le col de l'Ammojar (Mauritanie). La femme et les enfants effectuent les déplacements dans un palanquin qui les protège du vent et de la poussière. - Mauritanie - 1968

Dans un pays qui a la réputation d'être dépourvu de végétation, le voyageur est parfois surpris, surtout après une pluie, de découvrir la teinte vive de quelque fleur étrange. Par exemple, cette étoile délicate et virginale d'une liliacée ( Androfymbium gramineum McBride) en Mauritanie. - 1970

La mine de sel d'Idjil est située près de l'actuelle ville de F'dérik. Le fait que les couches de sel commencent sous une couche de couverture de seulement 1 mètre d'épaisseur a facilité l'exploitation du sel par les Azarzir maures. Le sel gemme très pur est taillé sous forme de lingots trapézoïdaux de 20 à 40 kg et se vend principalement à Atar, Chinguetti, Ouadane, Tidjikja et Ayoûn el-Atroûs. En raison de la concurrence du sel marin produit à bas prix dans les salines sénégalaises de Kaolack, le sel gemme d'Idjil, autrefois très prisé, a été progressivement évincé du marché. - Mauritanie - 1968

Un Maure qui travaille dans la mine de sel d'Idjil, près de l'actuelle ville de F'dérik. - Mauritanie - 1968

La tente d'une famille de nomades Bir Moghreïn, à l'extrême nord de la Mauritanie. - Mauritanie - 1968

Dunes près de Chinguetti, un poste de traite historique dans la région de l'Adrar, au nord-ouest de la Mauritanie. - 1970

Les ruines bien conservées du ksar de Chinguetti, au milieu des dunes de sable. L'ancien centre de plusieurs routes commerciales traversant le Sahara attire les touristes et continue d'attirer les érudits islamiques qui admirent l'architecture et les anciennes bibliothèques. L'architecture locale des vieux quartiers se compose de maisons en pierre et en terre avec des patios qui se pressent le long de ruelles étroites autour d'une mosquée avec minaret. - Mauritanie - 1970

Dans un pays où le sable atteint une température de 75 degrés Celsius en été, le principal problème de l'architecture est de créer des zones ombragées et fraîches. Les habitants des oasis sont passés maîtres dans cet art difficile, comme ici au bordj de Chinguetti en Mauritanie. - 1970

Chinguetti est parfois considérée comme la septième ville sainte de l'islam. Elle est en tout cas l'une des villes les plus importantes de l'histoire de l'islam comme de l'Afrique de l'Ouest. Elle est devenue un centre d'érudition islamique, religieuse et scientifique. En plus de l'éducation religieuse, la rhétorique, le droit, l'astronomie, les mathématiques et la médecine étaient enseignés dans les écoles. La ville possède quelques-unes des plus importantes bibliothèques de manuscrits médiévaux d'Afrique de l'Ouest, dont la plupart sont en mains privées. La zone autour de la rue des Savants était autrefois connue comme lieu de réunion des érudits qui discutaient des détails les plus subtils du droit islamique. Aujourd'hui, les rues abandonnées montrent l'architecture urbaine et religieuse du Moyen-Âge. - Mauritanie - 1970

Une femme berbère qui se promène dans les rues de Chinguetti avec un groupe de musiciens. - Mauritanie - 1968

Un groupe de musiciens berbères dans les rues de Chinguetti. Le tidinit est un luth à long manche, traditionnellement joué par les groupes populaires berbères nomades. Son corps est fait d'une calebasse. La table d'harmonie est constituée d'une peau d'animal dégraissée mais non tannée. Contrairement au cuir tanné, cette peau brute devient très dure et reste solide. - Mauritanie - 1968

Femme nomade berbère avec enfant au camp de Cara Aderg, près d'El Beyedh, en Marétanie. - 1970

La terre n'absorbe l'eau que lentement, car le lit des rivières en crue est souvent recouvert d'argile, comme on peut le voir ici à Chinguetti, en Mauritanie. - 1970

La terre n'absorbe l'eau que lentement, car de l'argile s'est souvent déposée dans le lit des rivières qui se perdent, comme on le voit ici sur la piste entre El Beyed et Ouadane en Mauritanie. - 1970

Lorsque, par un hasard vraiment rare, une source jaillit, une végétation merveilleuse se met à pousser : source de Terjit, Mauritanie. - Mauritanie - 1970

Ce vieillard de Tidjikja, Mauritanie du Sud, a les traits typiques de sa race. Le soleil a buriné sa face et l'habitude des grands espaces lui a donné sa philosophie. - Mauritanie - 1968

Le nomade Sidi Ali Ali de la région de Tamchekett en Mauritanie. - 1970

Coucher de soleil à Tichitt, une ancienne ville oasis dans la région du Tagant, au pied du plateau du Tagant, dans l'est de la Mauritanie. Tichitt est connue pour ses maisons traditionnelles en pierre. La principale source de revenus est la culture des dattes. - Mauritanie - 1970

Une caravane passe devant les maisons traditionnelles en pierre de Tichitt. La ville a été fondée vers 1150 et était le centre commercial du Tagant en Mauritanie. - 1970

Dhar Tichitt est un site archéologique datant du néolithique, situé dans la région sud-ouest du Sahara en Mauritanie. Il s'agit de l'un des nombreux sites d'habitation le long des falaises de grès de cette région. Les falaises ont été habitées par des agriculteurs et des éleveurs à partir d'environ 4500 avant J.-C. et ont duré jusqu'à environ 2300 avant J.-C. Cette région est l'un des plus anciens sites d'occupation archéologiques connus dans la partie occidentale de l'Afrique. Environ 500 habitats en pierre étaient dispersés dans la région, dans l'ancienne savane du Sahara. Outre l'élevage (par ex. bovins, ovins, caprins), les habitants chassaient, pêchaient, récoltaient des céréales sauvages et cultivaient du millet jonc. - En arrière-plan, la ville de Tichitt. - Mauritanie - 1970

Dhar Tichitt est un site archéologique datant du néolithique, situé dans la région sud-ouest du Sahara en Mauritanie. Il s'agit de l'un des nombreux sites d'habitation le long des falaises de grès de cette région. Les falaises ont été habitées par des agriculteurs et des éleveurs à partir d'environ 4500 avant J.-C. et ont duré jusqu'à environ 2300 avant J.-C. Cette région est l'un des plus anciens sites d'occupation archéologiques connus dans la partie occidentale de l'Afrique. Environ 500 habitats en pierre étaient dispersés dans la région, dans l'ancienne savane du Sahara. Outre l'élevage (par ex. bovins, ovins, caprins), les habitants chassaient, pêchaient, ramassaient des céréales sauvages et cultivaient le jonc. - Vue d'un rocher érodé par le vent depuis une grotte. - Mauritanie - 1970

Akreïjit, comme Dhar Tichitt, est un site néolithique situé dans la région sud-ouest du Sahara, en Mauritanie. - 1970

Une petite fille d'Akreïjit avec une coupe de cheveux très particulière. - Mauritanie - 1970

Femme maure de Tichitt - Mauritanie - 1970

Oualata est une ville oasis située dans la région administrative du Hodh Ech Chargui, au sud-est de la Mauritanie. Elle était l'un des principaux centres commerciaux des caravanes (commerce de l'or et du sel), mais aussi le point de rencontre des pèlerins vers la Mecque. - Mauritanie - 1970

La porte d'entrée de Sassoul Moulaye à Oualata. Ici, la maçonnerie n'est pas faite de pierres, mais de briques d'argile non cuites, séchées au soleil et assemblées avec un mortier de terre. Remarquablement solides, tant qu'il ne pleut pas, ces constructions ont l'inconvénient de se dissoudre dans l'eau avec une rapidité étonnante, d'où la nécessité de prêter une attention constante à l'état de la toiture. - Mauritanie - 1970

Cette porte de Oualata (Ouig Bir) frappe par son aspect monumental. Mais, du point de vue du style, elle est déjà fortement influencée par la proximité du Mali, patrie de l'art soudanais, si riche et si varié. Ici le mur est fait, non plus de pierres, mais de briques en argile crue, séchées au soleil et assemblées par un mortier de terre. Remarquablement solide tant qu'il ne pleut pas, ce genre de construction a le désavantage de se dissoudre dans l'eau avec une étonnante rapidité. Tout le problème consiste donc à bien protéger le toit. - Mauritanie - 1970

Devant la maison de Sassoul Moulaye à Oualata. Ici, la maçonnerie n'est pas faite de pierres, mais de briques d'argile non cuites, séchées au soleil et assemblées avec un mortier de terre. Remarquablement solides, tant qu'il ne pleut pas, ces constructions ont l'inconvénient de se dissoudre dans l'eau avec une rapidité étonnante, d'où la nécessité de prêter une attention constante à l'état de la toiture. - Mauritanie - 1970

La petite fille Lemine Oul Boulabatt de Oualata en Mauritanie. - Mauritanie - 1970

La décoration intérieure des maisons de Oualata (Mauritanie) est liée à la brillante doctrine qui a fleuri dans cette ville entre le XVIe et le XVIIIe siècle et qui a attiré de nombreux étrangers. Elle a profondément marqué les mœurs locales, très puritaines, et l'une des conséquences sociales a été l'enfermement des femmes. En luttant contre l'ennui, celles-ci eurent l'idée de décorer richement l'intérieur de la maison. Les peintures ont été appliquées au doigt sur les murs blanchis à la chaux. Ici, l'artiste Fafa Mint Barka à l'œuvre. - Mauritanie - 1970

Le décor intérieur des maisons de Oualata, en Mauritanie (ici l'actuelle maison du préfet), est l'héritage du brillant enseignement qui fut donné dans cette ville entre le XVIe et le XVIIIe siècle, et attira de nombreux étrangers. Il marqua profondément les mœurs locales, très puritaines, et l'une des conséquences sociales fut la claustration des femmes. C'est pour lutter contre l'ennui qu'elles eurent l'idée de décorer richement leur intérieur. La peinture est faite au doigt sur les murs blanchis à la chaux. - Mauritanie - 1970

A El Beyed, en Mauritanie, bien que tout document paléontologique soit absent, un très important gisement acheuléen, caractérisé principalement par des bifaces et des hachereaux, affleure à même le sol actuel. La position des couches géologiques dans lesquelles on trouve les industries donne une première approche chronologique. Mais, bien entendu, on ignore à quel type humain on les doit. Aucune fouille sérieuse n'a pu encore être effectuée dans cette région qui se révèle de plus en plus riche.

Le crâne néolithique présenté ici, découvert dans le nord-ouest de la Mautetanie, ne diffère en rien de celui d'un homme moderne. Sur le plan anthropologique, l'étude des squelettes néolithiques est assez décevante, car on ne peut les classer qu'en trois groupes : Les noirs, les blancs et les métis. Le mystère de leur origine demeure, et rien ne permet de comprendre pourquoi l'Homo sapiens s'est emparé de la domination du monde en un temps assez court. Les données scientifiques disponibles permettent de supposer que les néolithiques ont commencé à occuper le Sahara entre 7000 et 6ooo av. J.-C. ; mais ces chiffres ne sont que provisoires et il est tout à fait possible qu'ils soient un peu sous-estimés (collection IFAN, Dakar, Sénégal) - 1969

La céramique est peu connue, mais la belle pièce d'Ehi Mounto (Niger), haute de 25 centimètres, prouve qu'au moins dans certains endroits, loin d'être en déclin, l'artisanat avait atteint un degré de perfection inhabituel. L'argile noire, très homogène, avait permis de réaliser une céramique dont l'épaisseur de la paroi à mi-hauteur ne dépassait pas 3 millimètres d'épaisseur ! (Collection IFAN, Dakar, Sénégal) - 1969

Vue de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie. La situation de Nouakchott, facile d'accès, au bord de l'océan Atlantique dans le sud du pays, a été choisie en 1958 pour construire une capitale pour le pays en voie d'indépendance, à la place d'un village de 500 habitants à la fin de la période coloniale française. L'exode rural dû aux crises économiques et aux périodes de sécheresse dans les années 1970 et 1980 l'a fait passer depuis lors, de manière largement imprévue, à plus d'un million d'habitants. Une grande partie des nouveaux arrivants vit dans de vastes quartiers dans des logements bon marché avec une infrastructure insuffisante à tous les niveaux. - Mauritanie - 1968

Le village de Noudache se trouve à côté du site d'Aoudaghost, qui a été mis au jour par des missions archéologiques dans les années 1960. Il s'agit d'un site assez exceptionnel puisqu'on suppose qu'il pourrait s'agir de la capitale de l'empire du Ghana au 8e siècle, une oasis d'une grande richesse dont seule une petite partie a été dévoilée. Le village de Noudache est très récent, les premières habitations ayant été construites dans les années 1970 par des nomades sédentarisés, et se situe au pied d'un cirque rocheux. - Mauritanie - 1970

Tamchekett est une ville de la région du Hodh El Gharbi, dans le centre-sud de la Mauritanie. Pendant la saison des pluies, des lacs temporaires s'y forment. - Mauritanie - 1969

Ce vieillard de Tidjikja, Mauritanie du Sud, a les traits typiques de sa race. Le soleil a buriné sa face et l'habitude des grands espaces lui a donné sa philosophie. - Mauritanie - 1969

Sur le marché de Timbédra, ce vieux attend patiemment un acheteur. - Mauritanie - 1969

Une fille de Timbédra. Cette localité est un petit centre de marché et se trouve sur la route de l'Espoir, la seule route goudronnée traversant le pays d'ouest en est. - Mauritanie - 1969

277 - Région de Smara. - Bubale (le fameux Pelorouis antiquus Duv.) dont les cornes, en vue aérienne, tranchent avec le corps montré en profil. Gravure au trait profond. Une interprétation propose de voir l'animal couché et frappé par des traits. Longueur de la queue au naseau : 0,27 m.

278 - Col d'Amoggiar (Mauritanie). - Peinture à l'ocre représentant de façon très malhabile un animal à cornes et à crinière. Du museau au train arrière : 0,16 m de longueur.

279 - Col d'Amoggiar (Mauritanie). - Peinture à l'ocre d'un signe" solaire" avec quatre petits ronds internes.Les rayons, au nombre de quinze, ne sont pas jointifs avec le cercle. Deux mains, dont l'une en négatif (à l'ocre rouge) sont visibles sur la gauche. Diamètre du signe solaire : 0,18 m.

280 - Col d'Amoggiar (Mauritanie). - Autruche peinte en blanc jaunâtre. De la tête aux pattes : 0,09 m de hauteur.

281 - Col d'Amoggiar (Mauritanie). - Fresque de personnages peints à l'ocre rouge dans un petit abri sous roche isolé. On devine, en haut à gauche, des personnages debout ayant chacun la main droite sur la hanche et la gauche tendue vers le voisin. Le deuxième tient un arc de la main droite. Le troisième personnage tient la main du deuxième et porte une sorte de jupe ballon. En dessous, à droite, un cavalier, une personne assise et un petit bovidé. Œuvre très dégradée par l'érosion due au vent.

282 - Oumat-el-Ham (Mauritanie). - Deux antilopes peintes à l'ocre rouge et opposées par l'arrière-train. La bête de droite ne présente qu'une patte avant et une patte arrière. Longueur de museau à museau : 0,38m.

283 - Oumat-el-Harn, (Mauritanie). - Rhinocéros peint à l'ocre rouge (découverte de Maximilien Bruggmann en 1969), Longueur : 0,18 rn

284 - Noudache (Mauritanie). - Char de style très décadent et impossible à dater. L'intérêt de ce char, peint à l'ocre rouge et tiré par des bœufs, réside dans la tête d'asinien du conducteur. De la tête des bœufs à la tête du conducteur : 0,25 m.

285 - Noudache (Mauritanie). - Char tiré par deux bœufs et exécuté à l'ocre rouge. Essieu à deux roues. Le conducteur est ici un homme. La girafe est involontairement comique en fonction de la longueur du cou et de la longueur démesurée de la queue. Du museau de la girafe à la tête du conducteur : 0,48 m.

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