Jeune cueilleuse de thé sur le chemin de Cisaruat à Puncak Pass – Java-Ouest, Indonésie

Dans le petit village d'I-n-Jitane (Niger, vallée de l'Erazer, en pleine brousse sahélienne), c'est dans leur tente de cuir que les habitants partagent le thé et la fraternité.

Vivre en gaucho, c´est avoir à la fois le sens de l´effort et le goût de la fête. Dans le Nord-Ouest argentin à la différence de la pampa, la femme y est toujours associée, sans doute en souvenir de la guerre d´indépendance, à laquelle elle prit une part prépondérante (Arturo et Marion Fernandez partageant le maté dans leur « finca » de Campo Alegre, province de Salta).

Préparation du thé au camp de Toufouchi. (Aïr, Niger)

Levé avec le soleil, le gaucho trouve encore, à la nuit tombée, le temps de l'amitié. Rituel, le maté amer et tiède efface la fatigue et endort les peines. - Estancia La Mimosa, Ayacucho, Province Buenos Aires - 1976

Le maté, boisson quotidienne et quasi rituelle du gaucho ... - Estancia La Luciana, Ayacucho, Province Buenos Aires - 1975

A chaque étape, le rituel de l'«asado» et du maté se renouvelle. - 1973

Arturo Fernandez et sa femme pendant le rituel du mate. - Estancia Campo Alegre, Province Salta - 1975

L'eau du thé est bouillie sur un feu ouvert. Targui Litni au camp de Sidi Mohammed, sur la piste qui traverse le Hoggar. - Algérie - 1966

La confection et la dégustation du thé vert constituent le rite le plus uniformément suivi sur l'étendue de tout le Sahara, où le café est pratiquement inconnu. Il existe une «politesse du thé», et la façon de le préparer et de le boire est observée d'un œil critique par les Touareg. La Targuia de Tarat d'Illizi, Tassili n'Ajjer, frappe autant par la noblesse de son attitude que par la finesse de ses traits. L'ascendance berbère est ici très nette. Tous les bijoux qu'elle porte sont en argent. Les moyens de cette «femme de grande tente» lui permettraient sans doute d'en posséder qui soient en or, mais ce métal passe pour attirer le mauvais œil, car les Touareg sont superstitieux à l'extrême. - Algérie - 1966

La préparation du thé est un rituel. L'eau est bouillie sur un feu ouvert. - Algérie - 1962

La préparation du thé est surtout réservée aux hommes. Elle requiert tout le sérieux de ce Targui, qui prouve son habileté en remplissant les verres de très haut; il ne doit pas en laisser tomber une seule goutte à côté. La bouilloire, au premier plan, est posée sur un feu de charbon de bois. Quant à la théière, elle est généralement le souvenir rituel que le pèlerin rapporte de La Mecque. Traditionnellement en étain, elle est assez souvent remplacée par la théière émaillée sur le fond de laquelle on peut lire «Made in Czechoslovakia». Le thé est toujours très fortement sucré et le grand luxe est d'y ajouter un brin de menthe pour lui donner une saveur très agréable. On notera que les murs de la tente sont formés par l'assabeur, natte très fine formée de baguettes de palmier fendues dans leur longueur et assemblées par de minces rubans de cuir. Cet objet mobilier, du plus gracieux effet, a le grand mérite de laisser circuler l'air tout en isolant de l'extérieur les occupants de la tente et en les protégeant du vent. - Algérie - 1966

La préparation du thé est avant tout une affaire d'hommes. Elle requiert tout le sérieux de ce targui qui fait preuve d'agilité en remplissant les verres de haut en bas : Il ne doit pas en perdre une goutte. La théière est généralement le souvenir obligatoire que le pèlerin rapporte de la Mecque. Traditionnellement en laiton, elle est souvent remplacée par une théière émaillée. Le thé est toujours très sucré, et le grand luxe est d'y ajouter un brin de menthe, ce qui lui donne un goût très agréable. - Hoggar - Algérie - 1966