Indi Kouarodo, femme toubou, de père français (Chirfa / Niger / 1968)

Bonjour et bienvenue
Cette jeune fille toubou offre des œufs en guise de bienvenue. L'hospitalité au désert est un devoir sacré, un grand honneur; aucun nomade ne s'y dérobe.
Tchad – Tibesti – Sherda – 1968

Tenue de fête
Lorsque Bardaï est en fête, les femmes toubou se parent de leurs plus beaux atours, et les bijoux en argent, parfois en or, flambent dans le soleil.
Tchad – Bardaï – 1968

Assemblée
Réunion de femmes dans l'oasis de Bardaï.
Tchad – Bardaï – 1968

En bordure du Tibesti, un groupe de femmes touboues est occupé à construire une tente nomade. Cette demeure consiste en une carcasse ovale, tandis qu'un réseau de branches et de nervures de palmes soutient un assemblage de nattes fixées les unes aux autres par des épines. Dans l'organisation d'un campement, il est de tradition que maison et mobilier appartiennent à la femme. - Tchad - 1967

Quelque part dans le nord du Tibesti, ces femmes toubous sont occupées à installer un campement. - Tchad - 1967

Campement toubou dans l'Enneri Tao (Tibesti central). - Tchad - 1967

Campement toubou. Parmi les objets essentiels à la vie nomade, on distingue une selle de chameau traditionnelle. - Tchad - 1967

Deux femmes toubou en train de bavarder pendant que le plat traditionnel est préparé dans un mortier en bois. - Tchad - 1967

Entre l'Enneri Tao et Bardaï, une ancienne coulée de lave située en bordure de piste souligne de manière grandiose l'origine géologique du Tibesti et rend la progression ardue. - Tchad - 1967

Midi, la grand-place de Bardaï est désertée par la population. - Tchad - 1967

Lors de l'arrivée d'un hôte important à Bardaï, les méharistes revêtent la tenue d'apparat. C'est une tradition qui n'est guère près de s'éteindre. Les gardes nomades sont un peu la police montée du Tibesti. - Tchad - 1967

Réunion de femmes dans l'oasis de Bardaï. - Tchad - 1967

Oasis de Zouï, près de Bardaï. Dans l'enceinte de la cour d'une maison touboue, une vieille femme s'adonne à la vannerie en tressant des fibres de palme qui, une fois rassemblées, donneront une corbeille ou des nattes pour dormir. Si la base des maisons est en dur, le toit se compose de grands joncs que l'on trouve un peu partout au Sahara. - Tchad - 1967

La jeune femme toubou Cherie en train de trier des grains. - Bardaï - Tibesti - Tchad - 1967

Entre les palmiers dattiers pousse le blé. Le sédentaire mène une vie dure et misérable, il est esclave de ses terres. A longueur de journée, il cherche l'eau au fond du puits et la verse dans les seguias, canaux d'irrigation qui parcourent les terres cultivées. - Tchad - 1967

Cette femme tibbou de l'oasis de Bardaï, Tibesti, déverse l'eau de son « dellou » dans une séguia, la rigole irriguant le jardin dont elle assure l'entretien. La corde à laquelle est attaché le « dellou » est fixée à l'extrémité d'un long balancier en bois lesté, à son autre bout, d'une pierre, de façon à former un balancier. C'est un travail long, fastidieux, pénible qui, avec d'innombrables variantes, se répète dans toutes les oasis sur la surface entière du Sahara, entre la mer Rouge. et l'Atlantique. La seule exception est fournie par les pays de feggaguir (pluriel de foggara), longs canaux souterrains débouchant à l'air libre dans l'oasis; ils furent creusés de main d'homme et s'enfoncèrent jusqu'aux lieux où il était possible de drainer un peu d'eau. On compte 360 kilomètres de canaux pour la seule oasis d'Aoulef. Mais, dans tous les autres cas, le « chadouf » est, avec son balancier, l'appareil hydraulique typique des oasis. Les plus astucieux utilisent un âne, un bœuf ou un chameau pour faire remonter le dellou plein d'eau du fond du puits. - Tchad - 1967

jeune Toubou, à Zouï, près de Bardaï. Considérés comme les plus grands marcheurs du Sahara, les Toubous ont une endurance hors du commun. Ils sont presque toujours en voyage. Une guerba remplie d'eau et quelques dattes leur suffisent pour parcourir le désert et gravir les rochers avec agilité. - Tchad - 1967

Toubou du Tibesti. L'origine de ce nomade demeure une énigme. Par certains traits, il appartiendrait à la race noire, par d'autres il accuserait plutôt un type méditerranéen ou encore éthiopien. - Tchad - 1967

Caravanier toubou sur la piste de Bardaï. - Tchad - 1967

Mme Leclerc avec son enfant. La femme toubou est belle, les traits de son visage et la finesse de son physique laissent penser qu'elle est plutôt de type méditerranéen que négroïde. - Bardaï - Tibesti - Tchad - 1967

Mme Leclerc - La femme toubou est belle, les traits de son visage et la finesse de son physique laissent penser qu'elle est plutôt de type méditerranéen que négroïde. - Bardaï - Tibesti - Tchad - 1967

Lorsque Bardaï est en fête, les femmes se parent deleurs plus beaux atours, deviennent des poupées aux couleurs violentes. Les bijoux, en argent, parfois en or, flambent dans le soleil. La femme touboue est belle, les traits du visage et la finesse de constitution accusent un type méditerranéen plutôt que négroïde. – Bardaï – Tibesti –Tchad - 1967

Le forgeron tibbou de Bardaï, en plein cœur du Tibesti, a une fonction extrêmement importante, car il est aussi musicien et, à ce titre, dirige les danses lors des fêtes. On remarquera le type très fin de cet homme que l'on verrait fort bien sur quelque bateau de flibustiers dans la mer Rouge. L'anthropologiè des groupes humains vivant actuellement dans la bande désertique du nord de l'Afrique confirme ce que révèle déjà la paléontologie humaine au néolithique; on retrouve toujours trois types: méditerranéen, noir et métis. Sans doute, le passage du premier s'est-il effectué au niveau de la mer Rouge et de l'isthme de Suez, mais il s'en faut, et de beaucoup, que ce délicat problème soit complètement élucidé. – Bardaï – Tibesti –Tchad - 1967

La fête chez les forgerons de Bardaï bat son plein. Au son du tambourin, les femmes dansent lentement en se déplaçant à la ronde et leurs bras sont comme des serpents qui ondulent dans le ciel. – Bardaï – Tibesti –Tchad - 1967

La fête de mariage chez les forgerons de Bardaï bat son plein. Au son du tambourin, les femmes dansent lentement en se déplaçant à la ronde et leurs bras sont comme des serpents qui ondulent dans le ciel. – Bardaï – Tibesti –Tchad - 1967

Bracelets de pieds. Ces bijoux en argent sont l'œuvre des forgerons. À la fois craint et méprisé par les nomades et les sédentaires peuplant le désert, le forgeron ou malem, appartient à une caste à part. Il maîtrise le feu et la matière, façonnant aussi bien les bijoux que les armes ou les pièces métalliques constituant le harnachement des chameaux. – Bardaï – Tibesti –Tchad - 1967

Lorsque Bardaï est en fête, les femmes se parent deleurs plus beaux atours, deviennent des poupées aux couleurs violentes. Les bijoux, en argent, parfois en or, flambent dans le soleil. La femme touboue est belle, les traits du visage et la finesse de constitution accusent un type méditerranéen plutôt que négroïde. – Bardaï – Tibesti –Tchad - 1967

Image atemporelle du Sahara que ces femmes de forgerons à Bardaï ... Les étoffes qu'elles portent viennent pour la plupart d'entre elles du Fezzan, acheminées par les camions ravitaillant les oasis du Tibesti. – Bardaï – Tibesti –Tchad - 1967

À Bardaï, une femme de forgeron, parée de ses plus beaux ornements, participe à la fête et dansera jusque très tard dans la nuit. – Bardaï – Tibesti –Tchad - 1967

Galli, une jeune femme touboue de Bardaï, est l'âme des fêtes que l'on improvise à l'ombre des palmiers. Elle va de maison en maison et rassemble ses amies pour la danse. Les étoffes qu'elle porte viennent du Fezzan par les camions qui ravitaillent la plupart des oasis du Tibesti. – Bardaï – Tibesti –Tchad - 1967

Dans la huit du Tibesti, on célèbre un mariage. Les femmes dansent en rond ; le forgeron chante les chansons d'amour reprises par les jeunes filles; il frappe, ivre de joie, sur son tambour. Les hommes admirent et cherchent à nouer de futures relations. – Bardaï – Tibesti –Tchad - 1967

C'est à la femme qu'incombe la charge de construire la maison. Maison et mobilier lui appartiennent. – Tibesti –Tchad - 1967

L'intérieur de la «maison» touboue. La demeure consiste en une carcasse ovale qui épouse la forme d'une coque de bateau renversée. Un réseau de branches et de nervures de palmes soutient un assemblage de nattes fixées les unes aux autres par des épines. – Tibesti –Tchad - 1967

Un jeune toubou du Tibesti. L'origine de ce nomade demeure une énigme. Par certains traits, il appartiendrait à la race noire, par d'autres il accuserait plutôt un type méditerranéen ou encore éthiopien. – Tibesti –Tchad - 1967

L'heure du thé ... moment privilégié des nomades sahariens. – Tibesti –Tchad - 1967

Éleveurs nomades toubous faisant route vers Bardaï. Tandis que les hommes vont à pied, poussant devant eux leurs ânes et chèvres, les chameaux, lourdement chargés, ferment la marche. Au loin, se dresse le triangle hérissé du pic Botoum (2416 m d'altitude). - Tibesti - Tchad - 1967

Caravane de nomades toubous sur la piste qui mène à Bardaï. Les hommes vont à pied, les chameaux, précédés par les ânes et les chèvres, portent les lourdes charges. Au fond, contre le ciel, le triangle hérissé du pic Botoum. - Tibesti - Tchad - 1967

Femme touboue. Tôt à l'aube, elle a quitté son campement pour se rendre à Zouar dans l'espoir de vendre quelques maigres chèvres ou de les troquer contre du thé, du sucre ou du mil. - Tibesti - Tchad - 1967

Un des guides toubous du maréchal Leclerc, inspecteur des troupes en Afrique du Nord, qui se distingua au Tchad et en Libye au cours de la Seconde Guerre mondiale. - Tibesti - Tchad - 1967

Femme toubou. Les Toubous sont des bergers nomades qui élèvent principalement des chèvres et des moutons, et pratiquent également l'élevage de chameaux. Ils élèvent également des ânes comme bêtes de somme et de travail. Contrairement aux Touaregs voisins de l'ouest, les Toubous ont une forme de société égalitaire, la position des femmes est plus forte que dans la plupart des autres groupes ethniques islamiques. - Tibesti - Tchad - 1967

Jeune fille touboue près de Sherda (Tibesti). Elle offre des œufs en guise de bonjour. L'hospitalité au désert est un devoir sacré, un grand honneur; aucun nomade ne s'y dérobe. Elle se traduit le plus souvent par une calebasse remplie de lait de chamelle ou par une poignée de dattes desséchées. - Sherda - Zouar - Tibesti - Tchad - 1967

Un vieux Toubou avec une arme et un licol pour son dromadaire dans un campement sur le chemin d'Enneri Blaka - Niger - 1968

Femmes toubou vêtues de magnifiques robes devant leur tente au campement Maman Delaï près de Chirfa dans le Djado - Niger - 1968

Jeune femme toubou au campement Maman Delaï près de Chirfa dans le Djado - Niger - 1968

L'ancien chef du district de Chirfa, photographié au camp Maman Delaï près de Chirfa dans le Djado - Niger - 1966

A Chirfa, dans l'est du Niger, Indi Kouarodo nous montre un autre modèle de beauté africaine. Les riches ornements de sa robe proviennent de la Libye toute proche - Djado - Niger - 1968

Séguédine, l'ancienne ville du sel. Autrefois, elle s'appelait Sogodem et tirait sa richesse de ses mines de sel. Aujourd'hui, c'est une oasis qui se meurt en bordure du Ténéré. Quelques sédentaires y mènent une vie misérable, les Kanouris. – Kaouar – Niger – 1966

Bilma se trouve dans la vallée de Kaouar, dans le désert du Ténéré. Le lieu est une oasis avec de nombreux petits lacs peu profonds et des cours d'eau qui y mènent. De nombreux poissons s'ébattent dans ces eaux. Dans toute la vallée de Kaouar, on observe un phénomène : l'eau salée et l'eau douce remontent à intervalles rapprochés. En raison d'une tectonique des failles complexe dans cette partie du désert du Ténéré, l'eau s'infiltre depuis de grandes profondeurs dans des couches de roches inclinées sous l'effet de la pression artésienne. Là où elle traverse des couches salines datant du Crétacé, elle arrive à la surface sous forme de solution saline et sert à la production de sel après avoir été fortement réduite par évaporation. Sinon, les palmiers dattiers utilisent l'eau souterraine et n'ont donc pas besoin d'irrigation supplémentaire. - Kaouar - Ténéré - Niger - 1968

Bilma, ville importante du Kaouar, doit à sa difficile situation géographique un intéressant maintien des traditions sociales et commerciales. On voit sur la photographie une femme former des «pains» de sel dits «de ménage». Il s'agit là en effet d'une quantité servant de compte aux familles, tout comme le pain de sucre, et il est à noter que les utilisateurs ignorent souvent le poids de l'un et de l'autre. Les formes de plus grandes dimensions seront transportées par caravanes jusqu'à Agadez et principalement réservées aux animaux. – Kaouar – Ténéré – Niger – 1968

L'emballage des blocs requiert une dextérité particulière et se fait pendant que les marchands discutent des conditions du commerce. Dès qu'un accord est trouvé, les blocs de sel sont chargés sur les chameaux. - Bilma - Kaouar - Ténéré - Niger - 1975

Le puits de l'arbre du Ténéré. L'eau, médiocre, se trouve à 36 mètres de profondeur et est amenée à bout de bras par les caravaniers touaregs ou toubous. Quelques mètres plus loin existe un deuxième puits, mais inutilisable : un chameau y est tombé. – Ténéré – Niger - 1966

Arrivé au puits, il faut puiser de l'eau, mais elle est si profonde qu'il faut une poulie de levage en bois fabriquée sur place. Le trou de la poulie est percé à l'aide d'une tige de fer chauffée à blanc au feu de bouse de chameau. - Ténéré - Niger - 1966

Grâce au chameau, la caravane a permis aux hommes de vivre dans le désert. Dans l'aridité inhumaine du Ténéré, il est toujours surprenant de croiser un azalaï, une caravane de sel. Les blocs de sel qu'elle charge ont la forme étrange d'un piston d'automobile dont la tige est un peu grosse ... Chaque bloc est enveloppé dans une natte de feuilles de palmier, car il faut décharger les chameaux chaque soir et les recharger chaque matin. - Ténéré - Niger - 1966

La caravane du sel est, pour les nomades, l'événement de l'année. Elle suit un itinéraire rigide, ce qui est justifié par l'extrême rareté des points d'eau. Ceux qui le suivent disent que le «trik el-meleh» existe depuis toujours ... Autrefois, les grandes caravanes comportaient jusqu'à 3000 chameaux. De nos jours, elles en comptent de 500 à 1000. Les étapes sont à peu près de 40 kilomètres par jour, le chargement d'une bête dépasse rarement 80 à 100 kilos. Paradoxalement, c'est à pied que le caravanier accomplit ce parcours de l'Azelaï. – Ténéré – Niger - 1966

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