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Les pays d'Amérique centrale



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Vieille femme indienne de La Antigua, au Guatemala. La société indienne accorde une place prépondérante aux personnes âgées qui ne sont nullement mises à l'écart et qui, jusqu'à leur mort, partagent l'existence quotidienne des membres de leur communauté. Un profond respect marque les relations entre les jeunes et les vieux. Il s'exprime par une attitude pleine de vénération et de soumission que les premiers accordent spontanément aux seconds. Le prestige d’un homme ou d'une femme augmente avec les années. D'ailleurs, les postes les plus élevés dans la hiérarchie sociale du groupe sont toujours réservés aux personnes d'un certain âge qui, leur vie durant, ont fait preuve d'intelligence, d'une grande probité morale et d'une fi délité sans défaillance aux traditions. Dans cette société de type nettement patriarcal, la femme jouit néanmoins d'un statut très particulier. Elle partage avec son époux tous les avantages et les bénéfices que valent à ce dernier le fait de jouer un rôle important au sein de la collectivité. Très souvent, l'homme âgé est nommé . C'est à lui que revient la tâche de diriger les fêtes et les cérémonies religieuses. Il est le défenseur convaincu des croyances et des rites que les Indiens accordent à leurs dieux. Pour sa part, la vieille Indienne s'occupe de l'éducation des petits enfants et s'adonne à diverses formes de l'artisanat qui, comme le tissage ou la confection de la céramique, impliquent un talent très sûr, de la patience et une connaissance parfaite du métier. - 1977

La ville de Tikal se situe dans le nord du Guatemala, au cœur même de la jungle du Petén. Il s'agit de l'une des plus vastes cités-sanctuaires du monde maya classique, car elle couvre une superficie d'au moins cent kilomètres carrés. Il revient aux archéologues nord-américains d'avoir étudié, depuis quelques années déjà, ce site extraordinaire. Leur travail est d'autant plus méritoire que les fouilles archéologiques s'avèrent très pénibles dans la forêt. La végétation exubérante, entretenue par la chaleur et par une humidité qui règne en permanence tout au long de l'année, s'oppose à des recherches d'envergure. On calcule qu'un seizième seulement de la ville a été étudié jusqu'à ce jour, et cela au mépris des difficultés les plus grandes. Le site montre une série de palais, de temples et de pyramides. Certaines de ces dernières, qui ont une hauteur de près de soixante mètres, dominent la jungle. Quelques-unes de ces constructions étonnantes représentent une masse de matériaux évaluée à 200 000 mètres cubes! Ce chiffre, en vérité, laisse rêveur. Des escaliers presque verticaux conduisent à la partie supérieure de ces pyramides, qui est une plate-forme sur laquelle s'élève encore un temple souvent très décoré. Malheureusement, l'érosion par la pluie, qui est presque constante en forêt, a provoqué la destruction d'une multitude de ces œuvres d'art. Au pied des édifices et formant souvent des alignements, on distingue des stèles d'un à deux mètres de hauteur, couvertes d'étranges gravures et de hiéroglyphes. - 1977

La ville de Tikal se situe dans le nord du Guatemala, au cœur même de la jungle du Petén. Il s'agit de l'une des plus vastes cités-sanctuaires du monde maya classique, car elle couvre une superficie d'au moins cent kilomètres carrés. Il revient aux archéologues nord-américains d'avoir étudié, depuis quelques années déjà, ce site extraordinaire. Leur travail est d'autant plus méritoire que les fouilles archéologiques s'avèrent très pénibles dans la forêt. La végétation exubérante, entretenue par la chaleur et par une humidité qui règne en permanence tout au long de l'année, s'oppose à des recherches d'envergure. On calcule qu'un seizième seulement de la ville a été étudié jusqu'à ce jour, et cela au mépris des difficultés les plus grandes. Le site montre une série de palais, de temples et de pyramides. Certaines de ces dernières, qui ont une hauteur de près de soixante mètres, dominent la jungle. Quelques-unes de ces constructions étonnantes représentent une masse de matériaux évaluée à 200 000 mètres cubes! Ce chiffre, en vérité, laisse rêveur. Des escaliers presque verticaux conduisent à la partie supérieure de ces pyramides, qui est une plate-forme sur laquelle s'élève encore un temple souvent très décoré. Malheureusement, l'érosion par la pluie, qui est presque constante en forêt, a provoqué la destruction d'une multitude de ces œuvres d'art. Au pied des édifices et formant souvent des alignements, on distingue des stèles d'un à deux mètres de hauteur, couvertes d'étranges gravures et de hiéroglyphes. - 1977

La ville de Tikal se situe dans le nord du Guatemala, au cœur même de la jungle du Petén. Il s'agit de l'une des plus vastes cités-sanctuaires du monde maya classique, car elle couvre une superficie d'au moins cent kilomètres carrés. Il revient aux archéologues nord-américains d'avoir étudié, depuis quelques années déjà, ce site extraordinaire. Leur travail est d'autant plus méritoire que les fouilles archéologiques s'avèrent très pénibles dans la forêt. La végétation exubérante, entretenue par la chaleur et par une humidité qui règne en permanence tout au long de l'année, s'oppose à des recherches d'envergure. On calcule qu'un seizième seulement de la ville a été étudié jusqu'à ce jour, et cela au mépris des difficultés les plus grandes. Le site montre une série de palais, de temples et de pyramides. Certaines de ces dernières, qui ont une hauteur de près de soixante mètres, dominent la jungle. Quelques-unes de ces constructions étonnantes représentent une masse de matériaux évaluée à 200 000 mètres cubes! Ce chiffre, en vérité, laisse rêveur. Des escaliers presque verticaux conduisent à la partie supérieure de ces pyramides, qui est une plate-forme sur laquelle s'élève encore un temple souvent très décoré. Malheureusement, l'érosion par la pluie, qui est presque constante en forêt, a provoqué la destruction d'une multitude de ces œuvres d'art. Au pied des édifices et formant souvent des alignements, on distingue des stèles d'un à deux mètres de hauteur, couvertes d'étranges gravures et de hiéroglyphes. - 1977

Vase funéraire provenant du temple no 1 qui se dresse au milieu des ruines de Tikal, au Guatemala. Il s'agit d'une céramique polychrome qui a une hauteur de 29,8 cm; le diamètre de l'ouverture est de 17,3 cm. Ce très bel exemplaire daterait de 700 ans après J.-C. (Museo Nacional de Tikal). Le vase représente deux personnages. L'un d'eux est assis; il semble occuper une place particulièrement importante dans la hiérarchie sociale de son groupe si l'on en juge par la manière dont il est vêtu et par la coiffure monumentale qu'il porte. On distingue encore, sur cette céramique, un certain nombre de hiéroglyphes et de décorations essentiellement symboliques qui sont en relation étroite avec la scène représentée. Ces signes permettent de dater le vase funéraire avec une assez grande précision. En effet, les archéologues sont arrivés à la conclusion que ce récipient avait une antiquité d'environ 1300 ans. Les couleurs employées sont d'une extrême délicatesse et témoignent à la fois du goût et de la maîtrise incomparable des artistes précolombiens. Les techniques de fabrication étaient pourtant des plus élémentaires, car les Indiens ne connaissaient pas l'usage du tour. La méthode dite du colombin, connue d'autres populations du continent, était très répandue chez les anciens Mayas. Elle est en usage, de nos jours encore, dans de nombreuses régions du continent américain. Elle consiste à utiliser de petits boudins en argile qui, soudés les uns aux autres, permettent de confectionner le récipient désiré. - 1977

Vase funéraire provenant du temple no 1 qui se dresse au milieu des ruines de Tikal, au Guatemala. Il s'agit d'une céramique polychrome qui a une hauteur de 29,8 cm; le diamètre de l'ouverture est de 17,3 cm. Ce très bel exemplaire daterait de 700 ans après J.-C. (Museo Nacional de Tikal). Le vase représente deux personnages. L'un d'eux est assis; il semble occuper une place particulièrement importante dans la hiérarchie sociale de son groupe si l'on en juge par la manière dont il est vêtu et par la coiffure monumentale qu'il porte. On distingue encore, sur cette céramique, un certain nombre de hiéroglyphes et de décorations essentiellement symboliques qui sont en relation étroite avec la scène représentée. Ces signes permettent de dater le vase funéraire avec une assez grande précision. En effet, les archéologues sont arrivés à la conclusion que ce récipient avait une antiquité d'environ 1300 ans. Les couleurs employées sont d'une extrême délicatesse et témoignent à la fois du goût et de la maîtrise incomparable des artistes précolombiens. Les techniques de fabrication étaient pourtant des plus élémentaires, car les Indiens ne connaissaient pas l'usage du tour. La méthode dite du colombin, connue d'autres populations du continent, était très répandue chez les anciens Mayas. Elle est en usage, de nos jours encore, dans de nombreuses régions du continent américain. Elle consiste à utiliser de petits boudins en argile qui, soudés les uns aux autres, permettent de confectionner le récipient désiré. - 1977